Am'Api 04

Association des Apiculteurs Amateurs de Haute Provence

Actualités

 

Agir ensemble, pour faire entendre la voix de l’apiculture d’amateurs et de loisirs !!!

 

 

 

 

  • Le 07 octobre 2021

Encore une bonne nouvelle pour les abeilles et les Apiculteurs :
 

Le Frelon oriental, espèce très dangereuse, détecté à Marseille pour la première fois en France

Une nouvelle espèce de frelon, le frelon oriental, a été découverte pour la première fois en France, à Marseille. Redoutable prédateur d'abeilles et très dangereux, il pourrait causer de gros dégâts si sa propagation n'est pas stoppée à temps.
Publié le 06/10/2021 à 16h02 • Mis à jour le 06/10/2021 à 16h22
Trois chercheurs ont fait la découverte d'une nouvelle espèce de frelon asiatique qui pourrait faire beaucoup de dégâts.
Trois chercheurs ont fait la découverte d'une nouvelle espèce de frelon asiatique qui pourrait faire beaucoup de dégâts. • © Laboratoire Ecotonia
https://www.google.com/url?q=https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone&source=gmail&ust=1633755459819000&usg=AFQjCNGE9RyBdJs9Vpah_z4iF6Z15JVCVA">Bouches-du-Rhône https://www.google.com/url?q=https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille&source=gmail&ust=1633755459819000&usg=AFQjCNG4eziAHkSc6N5vv1le9YL2tZuKzw">Marseille

Son nom, le frelon oriental. Son nom scientifique, le Vespa orientalis Linnaeus. Une espèce scientifiquement reconnue, mais jusqu'alors absente des contrées métropolitaines. 

Gérard Filippi et ses collègues Alain Coache et Bruno Gereys ne s'attendaient pas à une telle découverte. Alors qu'ils effectuaient une étude classique sur la faune et la flore à Marseille, les trois chercheurs du laboratoire d'entomologie (étude des insectes) aixois Ecotonia sont tombés sur cette espèce de frelon dans un site industriel fermé.

Ils viennent de publier leur découverte dans la revue scientifique Faunitaxys. Et la nouvelle pourrait faire grand bruit. 

Une espèce très dangereuse

Le frelon oriental fait partie des 22 espèces de frelons. Sur le site de Marseille observé par les scientifiques d'Ecotonia, trois types de frelons ont été trouvés : le frelon oriental, le frelon européen (vespa crabro) et le frelon asiatique (vespa velutina).

Le frelon oriental est une espèce "très dangereuse, très invasive et prédatrice d'abeilles". Elle se caractérise par sa couleur rousse, avec une partie jaune au niveau de la face antérieure de la tête et sur les 3e et 4e segments de l'abdomen. Aussi, ce frelon semble quasi-glabre, sans poils, à l'œil nu. 

Les trois types de frelon trouvés à Marseille.
Les trois types de frelon trouvés à Marseille. • © Ecotonia

"Cette espèce a une capacité d'expansion très très rapide. Aujourd’hui, il est très difficile voire inutile de lutter contre les essaims, ils se multiplient trop vite", explique Gérard Filippi, directeur et fondateur d'Ecotonia .

Le challenge, c'est de trouver le nid pour le détruire le plus rapidement possible.

Gérard Filippi, président d'Ecotonia

Des mâles et des femelles ont été trouvés, ce qui laisse penser à la présence d'un nid. Est-il récent ? A-t-il plusieurs années ? "On ne le sait pas encore", témoigne l'entomologiste. Mais il y a urgence. "Le challenge, c'est de trouver le nid pour le détruire le plus rapidement possible".

Des frelons arrivés par bateau

Selon Gérard Filippi, il est fort probable que le frelon ait été acheminé par bateau. Les insectes ont été trouvés contre le ruisseau des Aygalades, qui se jettent dans le port de Marseille. 

Le frelon oriental est déjà présent dans les Balkans, son aire naturelle, mais aussi sur des îles de la mer Egée, en Bulgarie, Turquie, à Chypre, Malte, au sud de l'Italie mais aussi au nord-est de l'Afrique et au Moyen-Orient.

Elle a également été citée au Turkménistan, Tadjikistan, en Iran, Ouzbékistan, Afghanistan, ou encore au Pakistan, en Inde et au Népal. 

En Italie, un spécimen a été observé à Gênes en 2018 ainsi qu'en Toscane en 2021. Le frelon oriental a été également repéré en Espace, à Valence depuis 2012 ou en Andalousie. 

Distribution des 3 espèces de frelons présentes en France.
Distribution des 3 espèces de frelons présentes en France. • © Q. ROME - MNHK

Danger pour les humains ?

Les piqûres de frelons sont très douloureuses, et peuvent être mortelles en cas de réaction allergique. "Mais même une piqûre de guêpe peut tuer si on fait une réaction allergique", rappelle Gérard Filippi.

"Le frelon, proche de la guêpe, mais beaucoup plus gros, peut piquer plusieurs fois car, comme la guêpe, il ne laisse pas son dard dans la peau", peut-on lire sur le site d'Amélie.fr.

En cas de piqûre dans la bouche ou la gorge avec des difficultés à respirer, il faut consulter en urgence. Il est conseillé de donner un glaçon à sucer pour faire diminuer l'œdème. Il faut également appeler les secours en cas de piqûres multiples ou d'allergie au venin. 

Un frelon asiatique géant, un frelon chauve.
Un frelon asiatique géant, un frelon chauve. • © Elaine Thompson / POOL / AFP

Les frelons asiatiques présentent un tempérament "très agressif, plus que nos espèces indigènes", souligne le scientifique avant de nuancer : "Ce n'est pas une espèce qui attaque, à moins d'être attaquée. Le tout est de "ne pas s'approcher de l'essaim", rappelle le spécialiste.

Abeilles en détresse

Prévenir les apiculteurs, voilà l'urgence principale pour sauver les abeilles. Puis éradiquer l'espèce, avant qu'elle ne se propage dans tout le pays. 

"Il est souhaitable de vérifier si elle est présente dans d’autres quartiers de Marseille, ainsi que dans les villes et communes avoisinantes. Sa présence pourrait en effet créer des difficultés dans le secteur de l’apiculture, ce frelon étant considéré comme un redoutable prédateur d’abeilles domestiques, pouvant occasionner des dégâts dans les ruchers", peut-on lire dans l'article.

En France, la diminution de la population d'abeille, appelée syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles, inquiète toujours plus. 30 % des colonies d'abeilles disparaissent chaque année. En dix ans, 15.000 apiculteurs ont cessé leur activité.

RAPPEL :

  • Ne pas oublié de nettoyer vos lanières et de modifier leurs emplacements à mi-traitement
  • Pensez à mettre en place un comptage varroas avant hivernage.

 

 

 

 

 

  • VARROMED :Traitement contre le varroa à base uniquement d'acide oxalique et formique. AO 44mg/ml & AF 5mg/ml. Flacon de 555ml.

AMM délivrée en fin d'année 2017.

 

 

 

 

Utilisable toute l'année sauf si colonie grappée.

Apres le premier comptage de sortie d'hiver, si le nombre de varroa par 24h en chute naturelle est supérieur à 1 ou 2. Faire deux passages à 6 jours d'intervalle.

Compter ensuite.

Lors de la récupération d'une essaim sauvage, pas de ponte, donc les varroas sont tous sur les abeilles, un seul passage et l'essaim est propre.

Idem, lors de la création d'essaims artificiels, trois passages à 6 jours d'intervalle dès que la nouvelle reine est en ponte.

En sortie de miellée de lavandin, si il y a blocage de ponte, un seul passage.

En traitement de fin d'été, après le levée des hausses, trois passages et un comptage. Si celui-ci n'est pas bon, on peut aller jusqu'a 5 passages en tout.

En entrée, d'hivernage, faire une comptage et si celui-ci n'est pas bon (+ d'un varroa / 24h ), un passage. Penser à rechauffer le liquide dans une casserole au bain marie entre 20°c et 25°c.

Ce traitement esi effectué par dégoutement de préférence, le soir, soleil couché, sur les abeilles entre les cadres. Par inter-cadre occupé par des abeilles, maximum 5ml.

Par Ruche, 45ml maximum.

Dès que les températures ne nous permettent plus d'ouvrir les ruches, plus aucun traitement.

 

 

 

 

 

Au 8 janvier 2023 :

Compte tenu des temératures anormalement trés douces pour la saison, les abeilles sont beaucoup sorties pour trouver pas gand chose à l'extérieur, attention donc aux réserves. Pensez à soupeser et à réaliser des comptages de varroas. Suivant les résultats, un passage d'AO devra être fait quand les ruches seront d'égrappées.

 

 

 

 

L'association vient de se doter d'un nouveau appareil de lutte contre la varroa par hyperthermie. Une formation au Printemps aura lieu à ce sujet.

 


 Enfin peut être, une alternative à l'amitraze ? 

 


 

Des questions ?

 

 

 

 

  • Au 3 mars 2024 :

  •  

    Compte tenu des temératures anormalement trés douces pendant janvier et février, préscence des premiers mâles et pas mal de couvain dans les colonies. Surveiller les réserves.

  •  Penser à pièger les fondatrices du frelon asiatiques avec des pieges sélectifs. (voir lutte contre le frelon asiatique)

 

 

 

 

 

 

- Pensez à adapter le volume de la ruche à la population d'abeilles (Mettre Partition)

- Réunir les colonies faibles.

Rappel : Une ruche doit être isolée été comme hiver. (Isolant qui réfléchi les IR vers la grappe pour l'hiver, que se soit la partition ou l'isolant sur le couvre cadres)

  •  Au 26 aout 2021 :

Pensez à préparer vos pièges contre les  frelons asiatiques pour le piégeage d'été qui est déterminant pour faire baisser sa pression sur nos colonies. En été les frelons asiatiques cherchent des protéines pour leurs larves. L'appât à utiliser de préférence est donc de la viande ou du poisson. Des appâts qui marchent bien sont des tranches de cœur de bœuf, du poisson ou des crevettes.

Rappel : Dès l'automne, le nid secondaire libère plus d'une centaine de nouvelles fondatrices pour l'année suivante. On change alors l'appât qui sera celui utilisé au printemps, des opercules avec du miel dans la partie basse. Le piège doit être déplacé en dehors du rucher. C'est primordial pour lutter contre son invasion. Une fondatrice piégée est souvent un nid secondaire qui ne se fera pas.

Comme la lutte contre varroa, la lutte contre le frelon asiatique est l'affaire de tous les apiculteurs.

Pendant tout l'hivernage 2022/2023

  • Vérifier le poids des colonies, un candi peu être nécéssaire
  • Ressérrer vos colonies coté Est et mettre une partition réfléchissante si cela n'est pas fait
  • Mettre en place un comptage varroa
  • N'oublier pas de mettre un isolant thermique sous votre toit de Ruche

Travaux d'Hiver

Néttoyer et désinfecter vos vieux cadres

Néttoyer et désinfecter vos ruches vides, vos ruchettes, vos intruments du rucher

Si votre comptage varroa n'est pas bon, mettre en place le traitement d'hiver

 

 

 

 Nous Contacter ?

 

 

 

 

 

Agenda :

 

 Penser à installer vos pièges sélectifs pour le piègeage des fondatrices de mi-février à mai.

Utiliser un appât sucré de preférence. ( voir Lutte contre le frelon asiatique)

 

 

Pendant toute l'année, possibilité de faire des stages d'initiation personnalisés à l'Apiculture, soit en semaine, soit le weekend. Par très petits groupes d'une à trois personnes.

Coût avec tutorat autant que nécessaire : 180 euros les deux jours par personne. (Théorique et pratique)

Préparer une liste de dates possible pour vous et appeler Thierry au : 06 72 93 83 13 .

 

 

Pensez à réaliser des comptages de varroas à l'issue du traitement de fin d'été. Suivant les résultats, un passage d'AO devra être fait quand les colonies seront d'égrappées.

 

Ouverture de notre Miellerie Associative du 31 août à fin septembre 2024 dans les locaux du Parc Naturel du Lubéron, Maison de la Thomassine à Manosque.

Un grand merci pour leur aide.

Pensez à venir avec vos bacs à désoperculer et à vous inscrire au 06 72 93 83 13.

L'extraction est entièrement gratuite pour tous nos adhérents.

Revue de presse apicole

 

  • Juillet 2021

 Parution d'un nouveau et précieux guide FNOSAD Varroa & Varroose.

 

  • Une nouvelle proposition de loi n° 3255

_____

ASSEMBLÉE  NATIONALE

CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958

QUINZIÈME LÉGISLATURE

Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 28 juillet 2020.

 

PROPOSITION DE LOI

relative à la régulation du nombre de ruches afin de lutter contre
la migration artificielle intensive d’abeilles dans les territoires,

(Renvoyée à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à défaut
de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)

présentée par Mesdames et Messieurs

Fabrice BRUN, Damien ABAD, Valérie BEAUVAIS, Jean‑Yves BONY, Dino CINIERI, Pierre CORDIER, Josiane CORNELOUP, Vincent DESCOEUR, Marianne DUBOIS, Fabien DI FILIPPO, Jean‑Carles GRELIER, Marc LE FUR, Éric PAUGET, Bernard PERRUT, Robin REDA, Jean‑Luc REITZER, Raphaël SCHELLENBERGER, Nathalie SERRE, Arnaud VIALA,

députés.

 

– 1 –

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,

L’apiculture n’est pas un élevage comme les autres, car elle ne peut pas se départir de ses caractères d’élevage extensif. Cette extensivité dépendant des ressources existantes à l’état de fleurs (nectar et pollen) et d’exsudats (propolis), à la fois par leur quantité mais aussi par leurs qualités propres (pathogènes et polluants).

La production apicole va dépendre de l’état de l’environnement et de l’état des milieux dans leur dimension écologique. Aménagement du territoire (modélisation des paysages, régulation de l’artificialisation), modèle d’agriculture, utilisation des produits phytosanitaires, etc… vont concourir au maintien, ou à la fragilisation d’écosystèmes et de la biodiversité au sens de la définition de la loi n° 2016‑1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages.

Dans certains départements producteurs de miel, les apiculteurs sont confrontés à un phénomène nouveau : la migration artificielle intensive d’abeilles sur les territoires de production.

Des opérateurs économiques de pays tiers implantent en effet des ruches sur des parcelles agricoles ou forestières, avec, et même parfois sans accord des propriétaires de ces parcelles.

Ces implantations sont parfois massives et viennent perturber le biotope local dans la mesure où pour un espace à polliniser donné le nombre d’insectes se trouve augmenté, parfois de manière exponentielle.

L’abeille élevée dite « domestique » fait en effet partie d’une biocénose d’insectes pollinisateurs particulière et fragile. L’abeille est déjà fortement touchée par la prolifération du frelon asiatique (prédateur féroce) et les attaques de varroa destructeur. L’introduction massive d’un nombre de pollinisateurs venus de pays tiers (une ruche contient de 40 000 à 80 000 abeilles), ne peut être sans effet vis-à-vis des pollinisateurs autochtones, avec qui ils vont entrer forcément dans une compétition plus ou moins importante.

En outre, certaines de ces ruches implantées par des opérateurs économiques de pays tiers ne respectent parfois pas la règlementation applicable à l’identification des ruches, sans être toutefois sanctionnés. Ces implantations sauvages déstabilisent en outre le biotope et présentent un risque sanitaire majeur dans la mesure où elles sont susceptibles d’introduire des maladies.

La surface de la flore à polliniser n’étant pas extensible, il en résulte un exercice anarchique de l’apiculture, une mortalité excessive des abeilles et au final une distorsion de concurrence préjudiciable aux apiculteurs locaux, qui eux respectent la règlementation.

Selon les professionnels qui subissent ces pratiques, il devient indispensable en tenant compte des ruchers existants d’adapter la densité de ruches aux ressources disponibles. Cette adaptation est même jugée vitale pour les miellées spécifiques telles que l’acacia, la lavande, le châtaignier, le sapin, la bruyère blanche, etc.

Cette adaptation permettrait en outre d’assurer des rentrées de pollen suffisantes pour la préparation à l’hivernage et à la reprise de l’élevage en début d’année. Et ce d’autant plus au regard des sècheresses successives de ces dernières années qui ont limité les ressources.

Il convient de rappeler que la préservation des pollinisateurs est devenue un objectif de politique publique, formalisé par le plan national d’actions « France Terre de pollinisateurs », pour la préservation des abeilles, et « Insectes pollinisateurs sauvages 2015‑2020 » pour éviter le déclin ou la disparition d’espèces rares, vulnérables, endémiques.

En outre, le développement de l’apiculture française est devenu un objectif de politique publique avec le plan de développement durable de l’apiculture de 2013 et le Plan d’urgence en faveur de la préservation des abeilles.

Dans sa rédaction actuelle, le régime juridique des ruches est fixé aux article L. 211‑6 à L. 211‑9 du code rural et il ne contient aucune règle permettant de réguler la densité des ruches.

Aux termes de l’article L. 211‑7 du code rural, « Les maires prescrivent aux propriétaires de ruches, toutes les mesures qui peuvent assurer la sécurité des personnes, des animaux, et aussi la préservation des récoltes et des fruits ».

Cet article dispose également qu’à défaut d’arrêté préfectoral, « les maires déterminent à quelle distance des habitations, des routes, des voies publiques, les ruchers découverts doivent être établis ».

Afin de prendre en compte la problématique de la transhumance sauvage des ruches, il est aujourd’hui indispensable de compléter le code rural afin de réguler le nombre de ruches dans les territoires.

Dans sa rédaction actuelle le code rural désigne deux autorités compétentes, les maires d’une part, le préfet d’autre part. La question de la régulation du nombre de ruches étant certes appréhendée au niveau du terrain, mais du fait de l’étendu des zones d’implantation concernées l’échelon intercommunal semble être le mieux adapté.

C’est pourquoi, la présente proposition de loi vise à conférer aux intercommunalités la compétence de la concentration de colonies d’abeilles domestiques (ensemble de ruches) et la venue de ruchers étrangers non coutumiers sur leurs territoires et à leur donner la possibilité de créer à cette fin des comités apicoles intercommunaux (CAI) dotés d’un rôle consultatif sur les questions apicoles et de pollinisation intéressant leur territoire.

Proposition de loi

Article 1er

Après l’article L. 211‑7 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un article L. 211‑7‑1 ainsi rédigé :

« Art. L. 211‑7‑1. – Les établissements publics de coopération intercommunale disposent de la compétence de contrôler la concentration de colonies d’abeilles domestiques, entendu comme un ensemble de ruches, et la venue de ruchers étrangers non coutumiers sur leur territoire.

« Ils fixent le nombre de ruches autorisées sur leur territoire et délivrent les autorisations d’implantations et disposent à ce titre d’un pouvoir de sanction et de contrôle.

« Le contrôle s’effectue si besoin et ponctuellement à la demande motivée d’une personne physique ou morale habitante ou intervenante dans le territoire de l’intercommunalité.

« Les établissements de coopération intercommunale peuvent à cet effet créer des comités apicoles intercommunaux dotés d’un rôle consultatif sur les questions apicoles et de pollinisation intéressant leur territoire.

« Le comité apicole intercommunal est composé a minima du syndicat ou de l’association apicole représentant les apiculteurs professionnels et amateurs et de l’organisation sanitaire apicole départementale et, si nécessaire, d’associations de protection de la nature et d’entomologie, de gestionnaire d’espaces protégés concernés, tels que parcs nationaux ou parcs naturels régionaux, de représentants d’agriculteurs et de propriétaires forestiers du territoire de l’intercommunalité, et d’institutions publiques de recherche, notamment l’Institut national de la recherche agronomique, le Centre national de recherche scientifique ou l’Institut de recherche pour le développement.

« Le préfet est informé des opérations de contrôle menées par les établissements publics de coopération intercommunale.

« L’implantation de ruches sans autorisation de l’établissement public de coopération intercommunale constitue une contravention de cinquième classe au sens de l’article 131‑13 du code pénal.

« Un décret en Conseil d’État détermine les conditions d’application du présent article. »

Article 2

La charge pour les collectivités territoriales est compensée à concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

 

 

 

  •  Traitement des Filioles par utilisation de Glyphosate, cela continue !!!!

(Printemps 2019, 2020 et 2021)

Avant :

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Après :

 

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Cette eau sert à arroser toutes les cultures et nos abeilles la boivent !!!!!!